Avant-propos


Le Marché Transatlantique est en préparation depuis près de vingt ans. Il devrait voir le jour durant l'année 2015.
Les "grands médias" n'en parlent pas ou relativement peu. Les Français et les Européens sont ainsi sous-informés sur un événement majeur qui va vite les concerner. C'est pourquoi ce blog a été créé. Il se veut informatif, politiquement indépendant, tout en étant respectueux de l'opinion des personnes, qu'elles soient favorables ou défavorables au Marché Transatlantique. A quelques mois voire à seulement quelques semaines de la réalisation de ce projet, il parait probable que ces mêmes "grands médias" n'auront d'autre choix que de traiter enfin la question. Ce blog ne sera alors plus d'utilité et il aura cessé d'être alimenté. Pendant cette attente, nous vous proposerons des lectures et des vidéos pertinentes provenant de divers sources, informant et donnant des opinions sur le Marché Transatlantique. Nous ne nous portons pas garant de la totalité de ce qui pourrait y être dit ou écrit. De même que nous vous proposons en marge du blogue, une liste de liens vers de nombreux sites qui nous semblent pertinents, sans pour autant approuver ou cautionner tous les propos et toutes les opinions qui pourraient y être exprimés. A cet effet, nous ne permettons pas à nos lecteurs de laisser des messages pour éviter toute polémique d'une part, et d'autre part, pour ne pas devoir modérer à temps voulu, des propos qui seraient illicites. En vous remerciant de votre compréhension.

vendredi 31 mai 2013

Méridien Zéro, émission du 13/04/2013

"Vendredi 13 avril 2013, Méridien Zéro proposait d'éclairer durant deux heures la grande offensive menée par le Système et ce dans une relative indifférence médiatique et populaire. Etaient évoqués en profondeur le futur marché transatlantique, l'Accord National Interprofessionnel (ANI), la dépression des retraites, l'affaiblissement des aides sociales ..."

Cliquer sur l'image ci-dessus pour télécharger l'émission.

Source :

mercredi 29 mai 2013

La culture ... le ventre vide ?

Accords de libre échange UE/Etats-Unis : la culture et l'audiovisuel finalement exclus
Le secteur de la culture, et notamment l'audiovisuel, ne feront pas partie des négociations de libre-échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis. C'est ce qu'a annoncé, lundi 22 avril 2013, le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, accédant à une demande expresse de la France.
"L'exception culturelle ne sera pas négociée", les pays européens qui le souhaitent "resteront libres de maintenir les mesures existantes, et la France en particulier restera parfaitement libre de maintenir ses mécanismes de subventions et de quotas", précise Karel De Gucht dans un communiqué.
Source :
http://www.bfmtv.com/economie/accords-libre-echange-ue-etats-unis-culture-laudiovisuel-finalement-exclus-498626.html
(c) BFM TV / BFM / bfmtv.com

mardi 28 mai 2013

Le MT évoqué à l'Assemblée Nationale, le 28/04/98

Assemblée Nationale – Séance du 28 avril 1998
Présidence de M. Laurent Fabius
Questions au Gouvernement



M. le président. La parole est à M. Jérôme Cahuzac (député).
M. Jérôme Cahuzac. Ma question s’adresse à M. le ministre délégué chargé des affaires européennes.
Le mois dernier, nous apprenions qu’un projet de traité de libre-échange était négocié entre l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique. S’il était adopté, il remettrait en cause plusieurs éléments qui nous paraissent fondamentaux : d’abord, l’autonomie commerciale de l’Union européenne ; ensuite, l’abandon du caractère multilatéral de l’organisation mondiale des marchés ; enfin, certaines lois d’extraterritorialité, notamment la loi Helms-Burton, votées par le Congrès des Etats-Unis d’Amérique ne seraient pas remises en cause. L’adoption de ce projet de traité soulèverait en outre le problème de la méthode utilisée par le commissaire européen, M. Leon Brittan, qui l’a, semble-t-il, négocié sans jamais avoir été mandaté à cet effet. Monsieur le ministre, pouvez-vous nous confirmer qu’à la suite du Conseil « affaires générales » qui s’est tenu à Luxembourg, ce projet de traité n’est plus à l’ordre du jour, et que, en conséquence, il ne sera pas discuté, le 18 mai prochain, lors du rendez-vous entre l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique ? (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste.)

M. le président. La parole est à M. le ministre délégué chargé des affaires européennes.
M. Pierre Moscovici, ministre délégué chargé des affaires européennes.
Monsieur le député, je vous rassure tout de suite de façon claire, nette, précise et sans ambages : le projet de M. Brittan est écarté.
(Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, du groupe communiste et du groupe Radical, Citoyen et Vert.)
Mais je veux tout de même revenir sur les circonstances dans lesquelles la France a obtenu ce rejet. L’initiative de M. Brittan était inacceptable pour plusieurs raisons. D’abord, du point de vue de la méthode, il s’agissait d’une initiative prise par un commissaire assez coutumier du fait, qui n’avait reçu aucun mandat du Conseil. Il agissait donc en son nom propre. Ensuite, sur le fond, le nouveau traité transatlantique aurait abouti à une sorte de directoire euro-américain, qui aurait empêché les discussions commerciales de se dérouler dans leur cadre naturel, qui est le cadre multilatéral de l’Organisation mondiale du commerce.
J’ajoute que nous aurions difficilement pu éviter que des questions très sensibles, comme la culture, les services, l’agriculture, ne soient introduites dans ce nouveau traité.
Enfin, les lois extraterritoriales américaines, telles que la loi Helms-Burton, la loi D’Amato, ou certaines lois sub-fédérales, comme celles de l’Etat du Massachusetts, font peser sur nos entreprises des menaces de sanctions unilatérales de la part des Etats-Unis, alors même que les transactions se dérouleraient en dehors de leurs frontières.
Pour toutes ces raisons, nous nous sommes opposés, avec une très grande fermeté, à l’initiative de M. Brittan. Le Président de la République l’a fait à plusieurs reprises, le Premier ministre également. Je l’ai redit hier au nom du Gouvernement lors du Conseil affaires générales. Notre position a finalement été entendue, et les conclusions du Conseil sont extrêmement claires : d’une part, les relations transatlantiques doivent se dérouler non pas sur la base de cette initiative de M. Brittan, mais sur celle du nouvel agenda transatlantique de 1995 que nous avions accepté ; d’autre part, le Conseil a pris acte du fait qu’il y avait une opposition formelle de la France, donc un veto, et des réserves extrêmement fortes des Pays-Bas, de l’Espagne et de l’Allemagne.
Ainsi, l’initiative de M. Brittan ne verra pas le jour, et nous sommes parvenus, non sans difficultés, à un résultat en tous points conforme à ce que nous souhaitions. Dans un domaine proche, nous avons également obtenu, Dominique Strauss-Kahn, Jacques Dondoux et moi-même, dans le cadre de la réunion ministérielle de l’OCDE, que les discussions concernant l’AMI soient suspendues pour six mois et que les conditions très strictes que nous posons soient examinées.
Vous le voyez, monsieur le député, notre conception des relations transatlantiques est très ferme. Nous pouvons certes envisager qu’elles se développent, mais dans un cadre harmonieux et équilibré, qui ne porte atteinte ni à l’intérêt européen − ce qui suppose que des politiques communes se déploient − ni à l’intérêt national. C’est pourquoi cette double décision sur le NTM et sur l’AMI marque, je crois, un succès pour les positions françaises.
(Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, du groupe communiste et du groupe Radical, Citoyen et Vert.)

Source :
http://archives.assemblee-nationale.fr/11/cri/1997-1998-ordinaire1/199.pdf

lundi 27 mai 2013

Le MT évoqué à l'Assemblée Nationale, le 31/03/98

Assemblée Nationale – Séance du 31 mars 1998
Présidence de M. Laurent Fabius
Questions au Gouvernement



M. le président. La parole est à M. Christian Cuvilliez.
M. Christian Cuvilliez. Monsieur le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, lorsque je vous ai interrogé, le 25 février dernier, sur l’Accord multilatéral sur l’investissement, vous m’avez assuré que le Gouvernement n’avait nullement l’intention de s’engager dans un accord international qui limiterait son pouvoir, ou celui du Parlement, de définir nos règles sociales, fiscales et environnementales ou qui, d’une  quelconque manière, permettrait à une entreprise étrangère de contester, au nom de cet accord, notre propre  législation. Le non-respect de quatre conditions que vous aviez fixées faisait obstacle à cet accord : premièrement, le non-respect de l’exception culturelle ; deuxièmement, la légitimation des législations extra-territoriales ; troisièmement, la pression d’une entreprise sur la législation d’un Etat en matière sociale, fiscale  ou environnementale et, enfin, le non-respect de la règle de la préférence communautaire.
Or, alors que les négociations sur ce sujet ne sont pas encore achevées, M. Leon Brittan, vice-président de la Commission européenne chargé de la politique commerciale, a proposé aux Américains, de sa propre initiative et sans en informer les pays membres,...

M. Bernard Accoyer. C’est scandaleux !

M. Christian Cuvilliez. ... de bâtir d’ici à la fin de 1999 une vaste zone de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Europe, dans un accord bilatéral dénommé New Transatlantic Market. Cette proposition comporte, à des degrés divers, les mêmes risques que l’AMI, pour tous les secteurs de notre économie, notre système de protection sociale et nos institutions. Le groupe communiste considère que cette proposition d’accord bilatéral, qui ne tient aucunement compte de l’opinion majoritaire dans notre pays, ni de celle du Parlement européen, doit être refusée. Et il conteste le fait que Bruxelles persiste et signe dans sa volonté d’aboutir à une dérégulation complète des échanges entre l’Union européenne et les Etats-Unis.
Nous sommes, comme M. le Premier ministre lui-même l’a indiqué, catégoriquement opposés au projet proposé sans concertation préalable. Nous demandons donc au Gouvernement de réaffirmer officiellement cette position à la prochaine réunion du Conseil des ministres des Quinze. (Applaudissements sur les bancs du groupe communiste et du groupe socialiste.)

M. le président. La parole est à M. le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie.
M. Dominique Strauss-Kahn, ministre de l’économie, des finances et de l’industrie.
Monsieur le député, vous rappelez opportunément la discussion que nous avons eue à propos de l’Accord multilatéral sur l’investissement. Le nouveau projet de traité que vous évoquez s’en rapproche.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, notre réflexion est la même.
Comment pourrions-nous imaginer d’engager une discussion sur le commerce entre l’Europe et les Etats-Unis qui mettrait en cause les acquis sur l’indépendance de notre politique culturelle ?
Comment pourrions-nous imaginer d’entamer une négociation qui mettrait en cause nos acquis en matière de politique agricole ? Certes le commissaire Leon Brittan affirme que ces deux sujets pourraient être exclus de la négociation. Mais, très honnêtement, je ne pense pas qu’il soit possible d’imaginer que les Américains veuillent engager une grande négociation avec l’Europe en laissant de côté deux sujets aussi importants.
Par ailleurs, on le sait, un des objectifs avoués de la négociation serait justement de permettre à chaque pays
d’intervenir sur les règles qui organisent la vie des entreprises dans l’autre partie du monde pour voir si elles lui conviennent ou non. Nous ne voulons en aucune manière que nos amis américains viennent mettre leur nez dans la façon dont nous organisons l’Europe à quinze.

M. Alain Barrau. Très bien !

M. Dominique Strauss-Kahnministre de l’économie, des finances et de l’industrie. Dans ces conditions, ce qui valait pour l’Accord multilatéral sur l’investissement vaut pour le nouveau traité. Cela ne veut pas dire que nous n’avons pas des sujets à discuter positivement avec les Etats-Unis, mais ils débordent largement le cadre commercial.
Notre opposition au projet de nouveau traité est plus large. En effet, il consisterait à organiser une discussion entre deux groupes de pays riches en laissant de côté tous les autres pays du monde. Or, la France est favorable à une négociation multilatérale sur l’Organisation mondiale du commerce qui prenne en compte les intérêts de tous les Etats et en particuliers ceux des pays en développement.
Donc, tant pour des raisons qui tiennent très directement au contenu probable des discussions que parce que, sur le principe, nous sommes pour une discussion multilatérale sur l’Organisation mondiale du commerce, comme elle doit commencer à partir du 1er janvier 2000, mon collègue Hubert Védrine et moi-même avons écrit, à la demande du Premier ministre, à la Commission que nous nous opposerions à la mise en place d’une négociation sur ce sujet. Comme elle doit requérir l’assentiment de tous les Etats membres, il n’y a pas véritablement de débat à ouvrir, à moins qu’il nous soit proposé un mandat de négociation qui nous convienne parfaitement, ce qui est très improbable car il limiterait la négociation à des domaines tellement étroits qu’il ne vaudrait pas la peine de lancer une négociation transatlantique à ce sujet.
L’affirmation de notre hostilité à ce processus est la même que celle que celle que j’exprimais à l’égard de l’Accord multilatéral sur l’investissement. Vous n’avez donc pas, monsieur le député, à vous inquiéter de ce point de vue. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe socialiste, du groupe communiste et du  Groupe Radical, Citoyen et Vert.)

Source :
http://archives.assemblee-nationale.fr/11/cri/1997-1998-ordinaire1/177.pdf

dimanche 26 mai 2013

UE = OTAN = asservissement aux USA ?

Conférence de François Asselineau, président fondateur de l'Union Populaire Républicaine (UPR), donnée le 6 Avril 2013 à Pontarlier (25) sur le thème : "10 raisons qui imposent de quitter l'Union Européenne - Ce qui se cache derrière la construction européenne" (durée : 4h03'38")

A écouter en particulier à partir de 3h21'56"
"L'entrée dans l'OTAN est devenue un préalable, imposé par les Etats-Unis, à l'entrée dans l'UE. Tous les nouveaux pays de l'Est ayant adhéré à l'UE en 2005 ont été obligés - à la demande des Etats-Unis - d'adhérer d'abord à l'OTAN avant d'adhérer à l'UE".

vendredi 24 mai 2013

Communiqués du Front National (avril / mai 2013)

La mise au point de Bruno Gollnisch (avril 2013)




Le grand marché transatlantique et le FN : au sujet d’une légende urbaine 
"En tant que Conseiller de Marine Le Pen aux Souverainetés, Bruno Gollnisch a tenu à  tordre le coup à une rumeur persistante, celle voulant que  les députés frontistes aient voté en faveur du grand marché transatlantique. Par  le communqué que nous reproduisons ici in extenso, justice est donc  faite de ce bobard, de cette légende urbaine qui s’est répandue sur internet".
« Il semble qu’à nouveau certains sites Internet prétendent que les députés européens du Front National auraient voté en faveur du grand marché transatlantique. Ils reprennent sans rien vérifier une fausse information qui tourne en boucle depuis trois ans. Leur source ? Le site VoteWatch. Leur problème ? Leurs rédacteurs ne savent pas lire ou ils ne comprennent pas ce qu’ils lisent.
L’un des votes incriminés porte non pas sur l’ensemble d’un texte (RC6-0209/2008) mais sur un amendement, dont le rôle, comme chacun sait ou devrait savoir, est de modifier le texte initial. L’autre vote porterait sur une autre résolution (B6-0280/2008). Là, c’est pire : cette résolution n’a pas été mise aux voix.
Ils ne savent pas lire, mais ils ne font pas beaucoup d’efforts non plus. S’ils avaient poursuivi un peu leurs recherches, ils auraient constaté que les députés du FN ont toujours, depuis que ce projet a été lancé dans les années 1990, voté contre le marché transatlantique.
Comme ils s’opposent à tous les accords de libre-échange que l’Union européenne conclut avec les pays les plus divers. Comme ils ont voté contre l’entrée de la Chine à l’OMC, ou les premières étapes pour intégrer certains pays du sud de la Méditerranée au marché unique européen. En parfaite cohérence et conformité avec les analyses et le programme du Front National que défend Marine Le Pen.
Internet est un formidable outil d’information, s’il est utilisé par des gens compétents et de bonne foi. L’une de ces deux qualités au moins fait défaut en l’espèce. »
Source :
http://www.gollnisch.com/2012/04/17/le-grand-marche-transatlantique-et-le-fn-au-sujet-dune-legende-urbaine/

Marine Le Pen au Parlement européen au sujet du marché transatlantique (mai 2013 ?)
« Si j’ai toujours été opposée au projet de grand marché transatlantique, lancé dès les années 1990, ce n’est pas bien sûr par anti-américanisme. Je le fais avec détermination parce qu’il faut que des voix s’élèvent alors qu’un projet antidémocratique, ultralibéral et contraire aux libertés fondamentales se prépare (cf. ACTA). Loin de pouvoir, loin de vouloir protéger nos économies et nos citoyens, le marché transatlantique nous exposera à une concurrence encore plus sauvage au seul profit de multinationales toujours plus gigantesques et de marchés financiers toujours plus rapaces.
Le refus des frontières et des protections intelligentes au sein de l’Union européenne fait déjà des ravages sur notre agriculture et notre industrie, imaginez ce qu’il en sera demain quand on élargira ce principe fou à cet immense espace que constituent les États-Unis d’Amérique. Pire, on sait que très vite certains de nos secteurs stratégiques, comme la Défense,
seront absorbés par une puissance américaine beaucoup plus vigoureuse et souveraine que l’Europe désarmée que nos dirigeants ont mise en place.
Nos nations doivent cesser d’être livrées sans défense, sans boussole ni écran de contrôle à la mondialisation la plus sauvage. Parce que je ne veux pas que votre idéologie tue nos nations, tue mon pays la France. Nous devons nous réarmer face à cette mondialisation folle et non renoncer encore davantage. Comme tant d’autres pays du monde, nos nations doivent opter pour des frontières économiques, financières et migratoires intelligentes. Elles doivent utiliser leur monnaie nationale comme une arme. Elles doivent miser sur les forces d’un État stratège qui fera le choix du patriotisme économique afin d’éviter un nouveau trou noir de la finance mondiale qui engloutira ce qu’il nous reste d’agriculture, d’industries et de services. »
Source :
http://www.frontnational.com/2013/05/parlement-europeen-strasbourg-marine-le-pen-au-sujet-du-marche-transatlantique/

jeudi 23 mai 2013

Base de travail du projet transatlantique (source : site de L'Humanité, le 20/05/2013)

Document pdf à télécharger :
base de travail du projet d’accord de libre-échange transatlantique (en anglais)


Le document que l’humanite.fr s’est procuré, datant du 12 mars 2013, est actuellement discuté par les parlementaires européens et les gouvernements nationaux. C'est une base de négociation sur l’accord de libre-échange transatlantique, déjà passé en commission au Parlement, et ses amendements seront votés ce jeudi 23 mai 2013. 

S’il était adopté, cet accord frapperait tous les pans de la société européenne. (...) José Manuel Barroso, le Président de la Commission européenne, est prêt à satisfaire les envies des Etats-Unis de renforcer leur présence économique et commerciale sur le continent européen. Barack Obama a donné son feu vert à cet accord dans son discours sur l’état de l’Union en février, et le 12 mars, la Commission faisait circuler le projet de texte. Actuellement soumis au Parlement européen, qui l’amende, avant d’être présenté aux 27 chefs d’Etats et de gouvernements (le Conseil européen), ce projet souligne les potentialités d’un accord entre l’UE et les Etats-Unis en matière de développement économique.

La Commission annonce des gains économiques significatifs : de 119,2 milliards de dollars pour l’UE et de 94,2 milliards de dollars pour les Etats-Unis ... à condition d’éliminer toutes les « entraves » au libre-échange, barrières non tarifaires pour commencer (voir notamment page 7, point 9).

Ce projet comporte donc aussi, et surtout, de nombreux risques. Tout d’abord, pour qu’il y ait accord, les Européens devront renoncer à un grand nombre de leurs normes (juridiques, environnementales, sanitaires, culturelles ...). Ensuite, les standards invoqués sont ceux de l’Organisation mondiale du commerce. En réalité, une bataille se joue actuellement à ce niveau. 

Les Etats-Unis sont, dans le même temps, engagés dans des négociations de partenariat transpacifique en vue de conclure un accord de libre-échange. Quel est l’objectif ? « S’assurer que le capitalisme version occidentale reste la norme mondiale et pas le capitalisme d’Etat chinois », comme l’a indiqué Bruce Stokes, du German Marshall Fund of the United States. Autrement dit : imposer leurs normes aux dépens des règles européennes jugées trop contraignantes (voir notamment pages 10-11, point 18).

Suite et fin + article complet sur :
http://www.humanite.fr/monde/exclusif-humanitefr-publie-le-projet-d-accord-de-l-541854

(c) humanite.fr / L'Humanité

mercredi 22 mai 2013

Conférence de Pierre Hillard du 17/04/2013

Conférence de Pierre Hillard du 17 avril 2013 "La France à l'épreuve de l'Union Européenne" (durée : 36'06") : 
Opinion globalement exprimée sur le MT : négative

mardi 21 mai 2013

Pierre Hillard, le 17/05/2013

Entrevue avec Pierre Hillard, préalablement à sa conférence à Lyon, le 17 mai 2013, intitulée "La France dans l’étau germano-anglo-saxon" (durée : 14'10") : 
Opinion globalement exprimée sur le MT : négative

lundi 20 mai 2013

Conférence de Lior Chamla (octobre 2011)

Le Marché Transatlantique décrypté par Lior Chamla, étudiant, animateur du site "Théorie du Tout" (durée : 54'46") : 
Opinion globalement exprimée sur le MT : négative

dimanche 19 mai 2013

Conférence de François Asselineau du 27/04/2012

Conférence de François Asselineau, président fondateur de l'Union Populaire Républicaine (UPR), le 27/04/2012 à St Amour (39).
Thème : Qui gouverne réellement la France et l'Europe ? (durée : 4h15'28") : 
Opinion globalement exprimée sur le MT : négative

samedi 18 mai 2013

Les alertes de Mélenchon et Jadot (Mediapart)

Entretiens parus sur Mediapart, le 13 avril 2013.

Jean-Luc Mélenchon, président du Front de Gauche "C'est la réalisation du Choc des Civilisations"
Yannick Jadot, des Verts "Le gouvernement français n'a pas saisi les enjeux du texte" 

Liens :
http://www.mediapart.fr/es/journal/international/240413/des-eurodeputes-exhortent-le-gouvernement-francais-bloquer-les-negociations-avec-les-etats-unis-ca
http://www.partisansfdg83.fr/?p=10233

Opinion globalement exprimée sur le MT : négative

jeudi 16 mai 2013

Pascal Lamy le 01/03/2013 sur RMC

Pascal Lamy, directeur général de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), invité par Jean-Jacques Bourdin sur RMC, le 1er mars 2013 (durée : 20'53"). 
Il est recommandé de débuter la vidéo à partir de 13'35" :
Opinion globalement exprimée sur le MT : positive / négative

mercredi 15 mai 2013

J-L Mélenchon, le 28/02/2013 sur RMC

Jean-Luc Mélenchon, président du Front de Gauche, invité par Jean-Jacques Bourdin sur RMC, le 28 février 2013 (durée : 7'12") : 
Opinion globalement exprimée sur le MT : négative

dimanche 12 mai 2013

Harlem Désir, le 21/10/2009 au Parlement Européen

Intervention d'Harlem Désir en tant que député socialiste au Parlement Européen, le 21 octobre 2009 (durée : 2'46") : 
Opinion globalement exprimée sur le MT : positive / négative

samedi 11 mai 2013

J-L Mélenchon, le 21/04/2009 sur RMC

Jean-Luc Mélenchon, président du Front de Gauche, invité par Jean-Jacques Bourdin sur RMC, le 21 avril 2009 (durée : 2'47") : 
Opinion globalement exprimée sur le MT : négative

vendredi 10 mai 2013

J-L Mélenchon, clip de campagne en 2009

Un des clips de campagne "Questions d'Europe" de Jean-Luc Mélenchon en tant que tête de liste Sud-Ouest du Front de Gauche pour les élections européennes de 2009 (durée : 4'34") : 
Opinion globalement exprimée sur le MT : négative

mercredi 8 mai 2013

Pierre Hillard, le 11/07/2009

La web-télé des Souverainistes recevait le 11 juillet 2009, Pierre Hillard, docteur en Science Politique et écrivain, pour son dernier ouvrage : La Marche Irrésistible du Nouvel Ordre Mondial. Divers thèmes étaient abordés dont celui du projet de Marché Transatlantique (durée : 10'45") :
Opinion globalement exprimée sur le MT : négative

mercredi 1 mai 2013

Avant-propos

Le Marché Transatlantique est en préparation depuis près de vingt ans. Il devrait voir le jour durant l'année 2015.
Les "grands médias" n'en parlent pas ou relativement peu. Les Français et les Européens sont ainsi sous-informés sur un événement majeur qui va vite les concerner.
C'est pourquoi ce blog a été créé. Il se veut informatif, politiquement indépendant, tout en étant respectueux de l'opinion des personnes, qu'elles soient favorables ou défavorables au Marché Transatlantique.

A quelques mois voire à seulement quelques semaines de la réalisation de ce projet, il parait probable que ces mêmes "grands médias" n'auront d'autre choix que de traiter enfin la question. Ce blog ne sera alors plus d'utilité et il aura cessé d'être alimenté.

Pendant cette attente, nous vous proposerons des lectures et des vidéos pertinentes provenant de divers sources, informant et donnant des opinions sur le Marché Transatlantique. Nous ne nous portons pas garant de la totalité de ce qui pourrait y être dit ou écrit. De même que nous vous proposons en marge du blogue, une liste de liens vers de nombreux sites qui nous semblent pertinents, sans pour autant approuver ou cautionner tous les propos et toutes les opinions qui pourraient y être exprimés.

A cet effet, nous ne permettons pas à nos lecteurs de laisser des messages pour éviter toute polémique d'une part, et d'autre part, pour ne pas devoir modérer à temps voulu, des propos qui seraient illicites.

En vous remerciant de votre compréhension.